Cela n'a plus d'importance
Des images qui s'entrechoquent
Le féminin retrouvé

Journal curieux et confus
Quelques mots spontanés voués à disparaître
Mes ouvrages bien-aimés
c'est comme ça dans ma tête
Mon journal : Des références que je picore et des mots que je relève de mes lectures ; Des films dont je capture des séquences belles comme des tableaux ; Des voix d'auteurs dont je bois les paroles comme science infuse ; Des données éparses dont je ne ferai probablement rien _ si ce n'est les apprécier et les retenir un temps.
We are the generation of loneliness because everybody is so afraid to love each other
Nobody trusts each other, they don't wanna be heartbroken
Elle nageait dans la chaleur et la lumière flottait comme du coton
Succomber à l'amour de l'oisiveté
J'ai cru un instant que c'était l'air de la Riviera, les plantes, la mer
Sourire de connivence et de triomphe intime
Les dites émotions finiraient par se dessécher
Elle imaginait un monde sans couleurs et sans bruits
Ses doigts étaient refermés sur des rêves
Sa voix ruisselait comme de la lumière liquide
Une autopsie




Villa Amelia, Pascal Quignard
That one day, Crystal Moselle
In my room, Mati Diop
J'ai la mémoire qui flanche, je m'souviens plus très bien
Foutez moi la paix
Je vais me remettre de mes émotions
Je perds, je ne retrouve pas
C'est dur de mourir seule
Lettres à des photographies, Sophie Baron-Supervielle
Ma chère petite épouse honnête et fidèle
Son sourire était intolérable
Occasionnellement affleure un papier écru
Déchiffrer pas à pas le silence avec le lenteur
Je suis attirée par ce qui reste dans l'ombre
Je ne pleure plus
Le corps en tant qu'il griffe, effleure
J'ai ressorti l'album photo
Un murmure muet
Elle est vivante, excepté qu'elle ne me répond pas
T'écrire est une reconstruction qui tire du néant le lien qui nous attache
Elles me font l'offrande de ton visage
Le poids de vivre
Les photographies silencieuses respirent




Je t'aime, Je t'aime, Alain Resnais
Demain, je serai parti
Il sera trois heures à jamais
On a plus envie de te tordre le cou que de te sourire
J'ai tenu à toi avant de t'avoir vue, quelques secondes avant
Tu sais je trouve que ta femme a de très jolies fesses
Ça ne m'était jamais arrivé, la présence ou l'absence des gens ça m'était toujours égal
Je veux être près de toi
Je suis invivable
Je ne veux pas te vivre
Personne ne s'inquiète de sa disparition
Tu as quand même un côté très superficiel
Le guide Michelin des cimetières

Je suis ponctuel dans mes retards : jamais plus d'une heure, et rarement moins
J'écoute tes doigts
C'est drôle, je vais mourir
Plus on t'aime, plus tu t'enfonces
Tu avais raison
Mes amitiés chez vous
Tu sens la marée basse
Les mains négatives, Marguerite Duras
Toi qui est nommé, qui est doué d'identité, je t'aime. (...) Je crie que je veux t'aimer. Je t'aime. (...) J'aimerai quiconque entendra que je crie. Je t'aime.
Elle était sans lui
Un couple inexistant
Je l'ai perdue, je ne sais pas quand 
Je n'arrive pas à savoir, ni pourquoi j'y tiens
Une série de circonstances
Le désir qui envahit tout
I y a longtemps qu'on ne s'est pas vus
Les histoires sont courtes
C'est difficile à dire
Une impossibilité à aimer
C'est intolérable
On aurait dû se séparer
Ne plus vivre ensemble
Se quitter
Se perdre
Puis se retrouver
C'est fini
Je n'aime plus rien, plus personne
Je voudrais que vous vous en alliez
Il ne fait que passer
Le soleil entre dans la mer
On sent l'hiver quand même à travers les couleurs


Baxter, Vera Baxter, Marguerite Duras
Journal de l'amour, Anaïs Nin
Elle tuera cette pureté qu'elle aime
J'ai déjà l'intuition de sa fin
Une sincérité de défaite
Les étincelles nouvelles
Mes émotions courent dans toutes les directions
Je suis indomptable
June fond comme un lourd pétale
Nous sommes indéniablement proches, tissés dans la même matière
C'est ce que je désire : l'effacer de ma vie en même temps que mon passé
Douloureux et vide
Encombrée
J'ai perdu la tête dans ce lit de chair